La contraception naturelle est-elle économique ? | Contraception Diaphragme
Catégories
Contraception naturelle
5 juillet 2019 Laura

La contraception naturelle est-elle économique ?

Cout-contraception-naturelle

La contraception a un coût, généralement supporté par les femmes. Mais le facteur économique doit-il être le plus important pour choisir sa contraception ?

Différentes contraceptions à des prix différents

La pilule, les dispositifs intra-utérins, et l’implant sont pris en charge à hauteur de 65 % par la sécurité sociale. Le reste sera remboursé par votre mutuelle si vous en avez une. Sachez toutefois que les tarifs sont variables. L’implant tout comme le dispositif intra-utérin hormonal coûtent généralement une centaine d’euros. Le stérilet au cuivre quant à lui revient à une trentaine d’euros. Leur utilisation dure plusieurs années. La pilule contraceptive vaut en moyenne moins de deux euros par mois. Le patch ou le timbre sont au prix d'une quinzaine d’euros mensuels et ne sont pas remboursés.

Niveau contraception naturelle, seul le diaphragme est remboursé, sur la base d’un forfait de 3.14 euros, sachant qu’il vaut une quarantaine d’euros.

Le préservatif masculin semble le plus économique avec un coût de revient d’environ 50 centimes par rapport sexuel. Le préservatif féminin est au tarif approximatif de 2.80 par rapport. Notez toutefois que ces deux dispositifs sont distribués gratuitement dans les centres de planification familiale. La cape cervicale est non remboursée et revient une soixantaine d’euros. Enfin ; le retrait, l’abstinence périodique, et la méthode symptothermique sont quant à elles gratuits.

Vous constaterez comme moi que selon votre choix, ce dernier aura une influence sur votre vie sexuelle, mais aussi sur votre portefeuille. Mais le prix de votre contraception est-il le seul élément à prendre en compte ?

L'utilisation du diaphragme en vidéo

Les différents facteurs qui ont influencé mon choix contraceptif

Personnellement, je me suis avant tout basé sur mes envies. Forcément, on nous a appris que la contraception était un truc de filles, alors quand il a fallu trancher, j’ai appliqué. Et venu ensuite ce qui était envisageable pour le bien-être de mon couple. Je savais très bien que mon conjoint allait faire la tête si je lui proposais le préservatif. Comme quoi je n’ai pas été la seule à trancher ! C’est bien une décision commune qui a été prise, car pour moi, selon mon envie, il était impératif que mon compagnon partage avec moi cette aventure qui consiste à reprendre les rênes de notre sexualité.

De plus pour choisir ma contraception naturelle, j’ai aussi pris en compte mon mode de vie. Effectivement, étant dans une relation stable, je n’avais pas à gérer la question des IST. Je ne reviendrais pas ici sur la quantité de nos rapports, mais bien sur leur qualité. Je savais que je partageais mes nuits, et mes jours avec un être en qui je pouvais avoir confiance, et que notre degré d’intimité me permet d’utiliser un diaphragme à taille unique.

Enfin, j’ai tout de même pris l’avis de ma gynéco. Si vous avez une sage-femme, elle peut aussi vous accompagner. La mienne est assez ouverte et respectueuse de mes pensées, mais son point de vue, et surtout ses conseils pour la première pause du diaphragme m’ont permis de faire mon choix en toute connaissance de cause. Mais entre nous, choisir sa contraception et en parler à celle ou celui qui vous suit médicalement, et déjà un changement radical selon moi. Effectivement, j’ai réalisé lors de cet entretien que rien ne m’était imposé ou fortement conseillé, mais bien que c’était moi qui décidait.

Vous souhaitez choisir le diaphragme comme moyen de contraception ?

Article précédent Article suivant

A propos de l'auteur

Laura

Salut, je m’appelle Laura et ma philosophie de vie est « Essaye, tu n’as rien à perdre ». Depuis quelques années, j’ai fini les études et je me suis lancée dans la vie active. Pas toujours évident de concilier travail, amis, famille et amour. Et quand on trouve finalement un équilibre, les gens nous posent toujours les mêmes questions : « Laura, toujours pas de petit copain ? », « Laura, à quand les enfants ? ». Difficile d’expliquer à ses proches que je n’en veux pas, tout simplement. J’ai envie de partager avec vous mon vécu en tant que femme et mon burn-out de cette pression sociale constante.